Je voulais détester Surfers Paradise. Ça semble étrange à dire, mais cet endroit est vraiment différent du reste de l’Australie et j’avais tellement entendu de commentaires mitigés que j’avais décidé d’avance que je faisais partie du clan des « anti-Surfers ».
Puis, à mon quatrième voyage en Australie, je m’y suis finalement rendue.
Et j’ai aimé ça.
Non, ça ne serait pas mon premier choix de destination pour mes prochaines vacances, mais mes préjugés étaient mal fondés. Ce n’est pas JUSTE une ville « avec des tours pis des clubs ». Il y a de magnifiques plages, des restos et cafés indépendants, des canaux et l’architecture est parfois hallucinante.
Gold Coast ou Surfers Paradise?
J’adore planifier mes voyages, donc je ne peux pas croire que j’ai réussi à faire une gaffe aussi monumentale. J’avais compris que la Gold Coast et Surfers Paradise étaient deux trucs séparés, à proximité. La Gold Coast, c’était les plages et Surfers, les tours pis les clubs.
Cependant, la Gold Coast, c’est une IMMENSE ville dont Surfers Paradise fait partie. Et si vous voyez quelque chose disant « départ de la Gold Coast », ça veut probablement dire « départ de Surfers Paradise ».
La Gold Coast, c’est aussi Broadbeach, Burleigh Heads et Coolangatta, entre autres. Et beaucoup d’autres endroits.
Bref, il est possible de vivre 1001 expériences dans cette ville, et les tours et les clubs de Surfers Paradise n’en sont qu’une infime partie.
Pourquoi j’ai aimé Surfers Paradise
Premièrement, oui, ce qui frappe en arrivant à Surfers Paradise, ce sont les fameuses tours. C’est l’endroit le plus américain de toute l’Australie, à mes yeux. La longue (très longue!) étendue de plage avec tous ces gratte-ciel, c’est très différent de tout autre paysage au pays.
Mais je dois avouer qu’elles sont le fun à regarder, ces tours. Certaines sont des petits bijoux d’architecture ou offrent des jeux de lumière en soirée.
Ensuite, vient bien sûr la plage. Cette plage sans fin, qui lie presque sans interruption Coolangatta à Main Beach, soit plus de 30km, si mon compte est bon. Cette plage au sable fin, presque blanc, bordé d’eau turquoise et agitée, qui explique pourquoi la région est un repère pour les surfeurs.
Non, il n’y a pas que des clubs. J’ai dégusté un martini (au pop rocks!) en profitant du coucher de soleil, avant de me diriger dans un café au look complètement éclectique. J’ai bu un café en regardant des gens qui font du SUP. J’ai dîné dans un délicieux resto japonais, situé dans une toute petite ruelle pas chic-chic. Et j’ai bu une pinte de cidre en observant les bateaux dans une marina.
Bon, je n’avais que 24h, mais je ne suis pas sortie, et j’ai trouvé beaucoup d’autres choses à faire.
Mais surtout, la ville a été construite de façon à donner accès à l’eau au plus de résidents possible. Il y a donc plusieurs canaux partout, qu’on peut découvrir grâce à des croisières. J’ai mal calculé mon temps et j’ai manqué le départ, mais je me promets d’en faire une, si j’y retourne.
Photos
Parce que la meilleure façon d’expliquer pourquoi j’ai aimé cet endroit, c’est avec des photos…
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